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vendredi 13 mai 2011

La fragilité du papillon


Ne cherchez pas de lien entre les papillons et le reste de ce texte, vous n’en trouverez pas. J’avais seulement besoin d’un titre accrocheur pour attirer votre attention deux minutes afin de vous entretenir d’un problème très actuel.

Quand des nuées d’oiseaux tombèrent du ciel, il y a quelques mois, les explications les plus farfelues furent avancées : Les pauvres volatiles auraient succombé à une peur bleue après qu’un avion eut franchi le mur du son, à des feux d’artifice ou à la grêle ou à une attaque extra-terrestre. André Picot, directeur de recherches du CNRS, avance une autre explication. Ce spécialiste du risque chimique, estime possible qu’une émanation d’hydrogène sulfuré, provenant de l’exploitation de gaz de schiste, ait “causé la mort massive d’oiseaux en Arkansas”.

Comme par hasard, parmi les produits chimiques utilisés dans les “eaux de fracturation” figure l’hydrogène sulfuré, un gaz nauséabond tuant plus rapidement que le monoxyde de carbone. C’est ce gaz qui aurait étourdi les oiseaux, causant leur mort.

Mais il n’y a pas que les oiseaux qui soient concernés. Les cocktails de produits chimiques utilisés occasionnent également des problèmes à l’ensemble de la faune, de la flore mais aussi à l’être humain : Étourdissements, maux de tête, désorientation, sifflement dans les oreilles, neuropathies périphériques, lésions cérébrales irréversibles, douleurs violentes dans les membres et je vous épargne le reste…

Les gaz de schistes sont difficiles d’accès. Le forage des puits d’exploitation est effectué par hydrofracturation en introduisant de l’eau et plus de 600 produits chimiques souvent à plus de 2500 mères de profondeur. Chaque forage utilise de 4 à 28 millions de litres d’eau par hydrofracturation. Sachant qu’un puits peut être hydrofracturé jusqu’à 18 fois, c’est 40.000 milliard (40,000,000,000,000 de litres) de litres d’eau qu’aura coûté l’exploitation des gaz de schistes aux américains !


Coté chimique, un rapport cite la présence de benzène, toluène, xylène et éthylbenzène, connus sous le sigle
BTEX: « Au total, les compagnies ont injecté dans les sols, 43 millions de litres de produits contenant au moins un BTEX sur une période de 5 ans».

En 2005, Dick Cheney avait fait voter par le congrès une résolution qui dispensait les industriels de respecter la loi sur la protection de l’eau potable, de l’air ainsi qu’une douzaine de réglementations sur l’environnement.

Si comme moi vous considérez les gaz de schistes dangereux, faites le savoir. Parlez-en autour de vous, signez des pétitions, appelez votre député, écrivez au Premier Ministre ou mieux, à sa femme. Arrêtez de penser que seul on ne peut rien faire et rappelez-vous l’histoire du battement d’aile qui provoque un raz de marée…

Le voilà mon lien !  L’effet papillon

Au plaisir.

Documentation :
Posted by Picasa

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