Faucon (Montréal)
Les rapaces sont des oiseaux magnifiques. J’ai eu le privilège de croiser un faucon au parc Jarry à Montréal. Son vol est captivant, sa technique de chasse déroutante et son acuité visuelle étonnante avec 10 millions de bâtonnet (cellules visuelles) au mm carré.
Je n’ai pas autant de respect pour les rapaces de la finance ; ceux qui épuisent les nappes phréatiques pour embouteiller du Coca-Cola ou ces industriels européens qui, après avoir saccagé les stocks des eaux européennes, (près de 9 espèces sur 10 sont surexploitées ou au bord de la surexploitation) envoient des bateaux usine piller les ressources des pêcheurs artisanaux africains, qui dépendent directement du poisson pour vivre et se nourrir, eux et leurs familles. Au Sénégal, 600 000 personnes vivent de la pêche. Au Canada on intensifie la chasse au phoque car, paraitrait-il qu’il mange trop de poisson…
Comme le disait Tatanka Yotanka (Sitting Bull, guerrier sioux), « Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson, alors ils s'apercevront que l'argent ne se mange pas ».
En politique, les faucons sont les partisans des politiques de force, par opposition aux « colombes », partisans des politiques de douceur. [ http://fr.wikipedia.org/wiki/Faucon ]
Un bien mauvais parallèle pour ces oiseaux qui ne chassent que pour se nourrir !
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